Force est de constater que la corruption a longtemps existé dans la Grande Ile. Au fil du temps, elle s’est répandue davantage. Tous les secteurs sont touchés même dans les centres de santé et les hôpitaux publics. Les rapports de nombreux individus et organisations internationales telles que la Trasparency Internationl confirment la présence non seulement de la perversion mais aussi de la discrimination dans ces lieux. Il a été affirmé par certains malades mêmes que « Malheureusement, ces hôpitaux ne sont désormais que pour quelques personnes, notamment les riches. Les médicaments coûtent chères». La loi prévoit que le corrompu et le corrupteur peuvent encourir chacun une peine d’emprisonnement et d’amende mais cette loi reste presque inappliquée. Chaque citoyen victime de maltraitance ou d’injustice dans les hôpitaux et/ou les centres de santé peuvent apporter leur doléance soit auprès des personnels du service, du directeur de l’hôpital concerné ou même auprès du Ministère de la Santé ou d’une juridiction compétente.
Les attitudes dédaigneuses, la corruption et les qualités de services offertes par les hôpitaux publics accablent les personnes qui s’y rendent. La pénurie des médicaments se rajoute à cela, notamment depuis l’entrée du Coronavirus dans le pays. Cette situation trahit la confiance du peuple. On se demande, par conséquent, si les autorités cherchent éventuellement des solutions, si la loi s’applique vraiment notamment en termes de corruption, mais surtout, si les personnels de service et les médecins sont bien rémunérés. En effet, jusqu’à maintenant, le peuple s’attend toujours à une amélioration des services et à une baisse de coût de certains médicaments dans ces établissements. La situation ne fait que s’empirer. Aucun résultat n’est pour le moment aperçu. On en déduit que les autorités compétentes manquent d’initiatives dans le domaine de la santé.